Ce qu’il faut savoir au sujet de la quittance lors de la vente de votre propriété

Stéphane Dahan - Courtier hypothécaire et courtier immobilier à Montréal. Vendre sa maison et acheter sa maison.

Faites-vous partie de ceux qui afficheront bientôt la pancarte « VENDU » devant votre propriété ?

Si oui, assurez-vous d’ajouter les frais et honoraires de quittance à votre budget. C’est quoi, une quittance ?Une quittance, c’est un acte par lequel une personne à qui vous deviez de l’argent confirme que votre dette est remboursée en totalité. 

En immobilier, cela implique que votre prêteur libère votre propriété. Il renonce à la prendre en garantie et à la vendre advenant un défaut de paiement. Le prêteur est souvent votre institution financière.Obtenir une quittance est le seul moyen de garantir à votre acheteur que sa nouvelle propriété ne sera pas saisie pour payer vos dettes. 

Qui est responsable de l’obtenir ?Les promesses d’achat prévoient généralement que le vendeur est responsable d’obtenir la quittance auprès de votre prêteur. Il doit payer les frais et honoraires qui y sont liés, qui représentent généralement plusieurs centaines de dollars. Même si c’est vous qui payez pour obtenir la quittance, c’est votre acheteur qui choisit le notaire qui fera l’acte de vente, l’hypothèque et votre quittance.Comment obtenir votre quittance ?

Pour obtenir une quittance, le notaire effectue plusieurs étapes : Il obtient le solde de vos prêts hypothécaires auprès du prêteur. Il obtient du prêteur un engagement écrit à signer l’acte de quittance lorsqu’il recevra les dernières sommes dues. Il soumet un projet d’acte de quittance au prêteur une fois que tout est complètement remboursé. Il fait signer l’acte par un représentant autorisé du prêteur. Il fait attester la signature de l’acte par un officiel. Il publie l’acte de quittance au registre foncier pour indiquer à tous que votre hypothèque est inactive. De votre côté, vous n’avez rien à faire d’autre que de confier le mandat au notaire.

À retenir : même si c’est l’acheteur qui paie Faites-vous partie de ceux qui afficheront bientôt la pancarte « VENDU » devant votre propriété ?Si oui, assurez-vous d’ajouter les frais et honoraires de quittance à votre budget. C’est quoi, une quittance ?Une quittance, c’est un acte par lequel une personne à qui vous deviez de l’argent confirme que votre dette est remboursée en totalité.

 En immobilier, cela implique que votre prêteur libère votre propriété. Il renonce à la prendre en garantie et à la vendre advenant un défaut de paiement. Le prêteur est souvent votre institution financière.Obtenir une quittance est le seul moyen de garantir à votre acheteur que sa nouvelle propriété ne sera pas saisie pour payer vos dettes. Qui est responsable de l’obtenir ?Les promesses d’achat prévoient généralement que le vendeur est responsable d’obtenir la quittance auprès de votre prêteur. Il doit payer les frais et honoraires qui y sont liés, qui représentent généralement plusieurs centaines de dollars.

 Même si c’est vous qui payez pour obtenir la quittance, c’est votre acheteur qui choisit le notaire qui fera l’acte de vente, l’hypothèque et votre quittance.Comment obtenir votre quittance ?Pour obtenir une quittance, le notaire effectue plusieurs étapes : Il obtient le solde de vos prêts hypothécaires auprès du prêteur. Il obtient du prêteur un engagement écrit à signer l’acte de quittance lorsqu’il recevra les dernières sommes dues. Il soumet un projet d’acte de quittance au prêteur une fois que tout est complètement remboursé. Il fait signer l’acte par un représentant autorisé du prêteur. Il fait attester la signature de l’acte par un officiel. Il publie l’acte de quittance au registre foncier pour indiquer à tous que votre hypothèque est inactive. De votre côté, vous n’avez rien à faire d’autre que de confier le mandat au notaire.À retenir : même si c’est l’acheteur qle notaire pour l’acte de vente, vous devrez prévoir des sommes à payer pour obtenir votre quittance.

Source: Éducaloi

Un prêteur virtuel pour votre hypothèque, une bonne idée?

Stéphane Dahan - Vendre et acheter une maison, un condo ?

Dans le marché du prêt hypothécaire, les grandes banques canadiennes, qui ont pignon sur rue, sont concurrencées par les prêteurs dits « virtuels ». 

Certains de ces prêteurs virtuels se spécialisent dans les prêts hypothécaires et offrent les mêmes services que la banque située au coin de la rue, à une différence près : il n’y a pas de succursale, puisque tout se fait par téléphone et par internet. 

 

Au Canada, il y a par exemple la Financière First National, MCAP, Paradigm Quest et MERIX Financial, pour ne nommer que ceux-ci. 

Auriez-vous peur d’emprunter de l’argent à ces institutions financières ? En fait, il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur, puisque les prêteurs virtuels sont régis par la Loi sur les banques, la même qui régit les grandes banques canadiennes. De plus, le processus est le même que pour demander un prêt à la banque située au coin de votre rue, à l’exception que tout se fait en virtuel et par l’entremise d’un courtier hypothécaire.  

Pour décider d’opter ou non pour un prêteur hypothécaire virtuel, il faut considérer les avantages et les inconvénients. 


Les avantages

Moins de frais : Les prêteurs virtuels ont moins de coûts fixes et peuvent par conséquent baisser leurs frais. Parfois, les taux sont plus avantageux. Mais attention, ce n’est pas systématiquement le cas. 

Moins de sollicitation pour d’autres produits : Les prêteurs qui se spécialisent en prêt hypothécaire et qui n’ont rien d’autre à vendre ne vous achaleront pas pour vous vendre d’autres produits, tels un compte d’épargne, une marge de crédit ou une carte de crédit.


Les désavantages 

L’éventail de produits est limité : Vous n’aurez peut-être pas accès à une marge de crédit hypothécaire.

Impossible de payer en liquide : Manipulez-vous souvent des billets de banque ? Si vous envisagez de faire affaire avec un prêteur virtuel, sachez qu’il ne sera pas possible de passer au comptoir afin de faire un versement anticipé en argent liquide. 

 

Plus difficile de centraliser vos finances : Certaines personnes préfèrent centraliser dans la même institution leur hypothèque, leurs placements et leurs comptes de banque. Mais est-ce vraiment une bonne idée de tout centraliser ?
En décentralisant, vous pourriez aller chercher de meilleures offres à droite et à gauche. 

En bref, pour décider ou non d’opter pour un prêteur hypothécaire virtuel, il ne faut pas s’arrêter au taux d’intérêt. Il faut considérer les autres conditions d’emprunt. C’est un peu comme à l’achat de votre maison ; vous n’irez pas acheter la moins chère simplement parce que c’est la moins chère, puisque vous pourriez vous retrouver avec quelques petites surprises…


 
Conseils  

Peu importe avec qui vous faites affaire pour votre hypothèque, prenez le temps de lire les petits caractères sur votre contrat.  

Pour trouver un prêteur hypothécaire virtuel, vous pouvez utiliser un comparateur de taux en ligne ou encore faire directement appel à un courtier hypothécaire certifié. Vous pouvez valider son droit de pratique en vérifiant sur le site web de l’Autorité des marchés financiers (AMF).  

Tout se négocie, même les conditions de votre prêt hypothécaire. Peu importe le prêteur avec qui vous faites affaire, n’hésitez pas à négocier, autant avec la banque virtuelle qu’avec celle qui a pignon sur rue.  

 

 Source : Ghislain Larochelle | Journal de Montréal 

Prix au Pieds carrés des condos a Montréal.

Stéphane Dahan - Vendre sa maison et acheter une maison

Les reventes de copropriétés se sont accélérés depuis quelques années ce qui a favorisé la croissance des prix. En 2019, 15 866 copropriétés ont été acquises sur l’île de Montréal selon les données colligées par JLR, société d’Equifax, à partir du Registre foncier du Québec. De ce nombre, près de 11 500 étaient des reventes, les autres étant de nouvelles unités sur le marché. Les reventes sont 6% plus nombreuses qu’en 2018. Seules les reventes sont considérées dans l’analyse qui suit, les propriétés neuves sont exclues.

La forte demande a fait augmenter le nombre de transactions de telle sorte qu’une diminution des unités disponibles s’est observée sur le marché ; une conjoncture qui a mené à une croissance des prix.

Le prix médian au pied carré des copropriétés revendues dans l’agglomération de Montréal a grimpé de 8% pour atteindre 381$. Par rapport à 2016, la hausse du prix médian au pied carré atteint 20%.


Évolution du prix médian au pied carré – île de Montréal

Prix par secteur

Plus on s’approche du centre-ville, plus le prix au pied carré tend à être élevé, car la demande y est forte et le territoire limité.

Une croissance exceptionnelle de 15% du prix au pi2 à Sud-Ouest a permis à celui-ci d’atteindre le sommet du classement des villes ou arrondissements de l’île les plus chers avec un prix de 539$/pi2 en 2019. La popularité du secteur et le jeune âge de plusieurs copropriétés sont deux raisons favorisant des prix élevés dans ce secteur. Ces facteurs ont donc aidé à propulser le Sud-Ouest en haut du classement.

Westmount, anciennement au sommet, passe ainsi au 2e rang avec un prix de 515 $/pi2. Malgré tout, le prix total demeure plus élevé à Westmount, car les copropriétés qui s’y trouvent sont en moyenne beaucoup plus grande que celles situées à Sud-Ouest. Ville-Marie et Mont-Royal complètent le quatuor des secteurs affichant des prix de plus de 500$ le pi2.

À l’opposé, Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles continue de situer en queue de peloton avec un prix au pi2 des copropriétés de 192$. Cela en fait l’arrondissement le plus abordable et le seul avec un prix inférieur à 200$/pi2. L’écart entre cet arrondissement et les autres secteurs s’est accru au cours des dernières années puisque le prix au pi2 a crû de seulement 1% entre 2014 et 2019 sur ce territoire alors que le gain médian a été de 25% pour la même période dans l’ensemble de l’île. Les autres plus faibles gains sur 5 ans ont été notés à Montréal-Nord (+4%) et à Anjou (+6%). Ces deux arrondissements font d’ailleurs partie des quatre territoires les moins chers de l’île selon notre classement. En bref, l’écart entre les quartiers moins chers et les secteurs les plus coûteux de l’île s’est généralement agrandi dans les dernières années.


À surveiller

Après une excellente année 2019 en termes de croissances de prix, l’année 2020 commençait également en force et la pression sur les prix était forte avec des ventes nombreuses et une quantité d’unités disponibles sur le marché toujours plus restreint. La situation a toutefois changé rapidement avec l’arrivée de la pandémie.

Les acheteurs comme les vendeurs se font maintenant peu nombreux. Du côté de l’offre, peu de vendeurs potentiels affichent leur propriété sur le marché afin d’éviter les visites et plusieurs nouveaux projets seront livrés plus tard que prévu étant donnée les retards sur les chantiers causés par les fermetures de ceux-ci.

En ce qui concerne la demande de copropriété, les incertitudes économiques et les pertes d’emplois ont pu écarter plusieurs acquéreurs potentiels. Néanmoins, à court terme, quelques acheteurs motivés pourraient toujours être présents s’ils doivent, par exemple, trouver un logement avant le 1er juillet.

D’ailleurs, depuis le 20 avril 2020, le Gouvernement autorise, sous certaines conditions, les visites de logements pour les transactions immobilières prioritaires afin de permettre aux ménages de se reloger avant le 31 juillet. Néanmoins, le marché continuera de tourner au ralenti et le nombre de ventes va chuter. Cela pourrait toutefois prendre quelque temps avant de s’observer dans les transactions publiées au Registre foncier, car plusieurs promesses d’achat sont signées des semaines voir des mois avant la prise de possession.

L’impact sur les prix, quant à lui, pourrait être plus tardif, car ceux-ci s’ajustent moins rapidement aux variations de l’offre et de la demande. La trajectoire dépendra également de la capacité à l’économie de reprendre tout en maintenant un niveau de contagion de la Covid-19 faible.

Article : Les affaires Source JlR- Fontaine

Pourquoi les sous-sol inondent? Comment prévenir ces infiltrations?

Stéphane Dahan - Des guides explicatifs et des listes pratiques pour vendre sa maison et acheter sa maison.

L’eau est une menace constante pour les sous-sol. La gravité et la capillarité jouent contre nous. Pompes à puisard, alarmes et batteries de secours: tous les conseils pour éviter les urgences.

Les inondations printanières dans les sous-sols sont de plus en plus courantes. Or, la plupart du temps, elles peuvent être facilement évitées. Commençons par nous demander: pourquoi les sous-sols (ou les vides sanitaires) inondent en premier? C’est simple: l’humidité règne dans le sol, dans lequel sont installées les fondations. Les sous-sols se situent même parfois en dessous de la nappe phréatique, alors que d’autres subissent la montée des nappes phréatiques uniquement lors de la fonte des neiges printanière. Et les infiltrations d’eau peuvent sévir d’un côté de la rue seulement, difficile de le prédire.


Sécuriser les drains dans votre sous-sol avec des clapets anti-retour

Votre chauffe-eau est-il dans le sous-sol? Assurez-vous qu’un drain soit situé en-dessous et vérifiez soigneusement s’il a un clapet anti-retour pour éviter la remontée des eaux lors de pluies excessives ou de la fonte. Même chose pour l’évierle drain de machine à laver ou encore un bac de douche à bas niveau qui pourraient s’y trouver.

Pire encore, les toilettes. Elles représentent un point faible majeur, et il y a un certain nombre de circonstances potentiellement agravantes: ont-elles été raccordées à un système plus ancien? Installées par un bricoleur? Le réseau des eaux usées a-t-il déjà eu un problème? Alors dans ces cas, la nappe phréatique n’aurait qu’à dépasser la hauteur du rebord du bol et les eaux usées rempliraient le sous-sol.

Avons-nous déjà mentionné que nous ne sommes pas d’énormes fans des sous-sol? Alors que le code dans certaines régions et les règlements de certaines municipalités insistent sur le contrôle des remontées d’eau via des clapets standards ou anti-retour, et que ce dispositif est peu compliqué à installer et peu dispendieux, nous voyons tout de même des constructeurs sans scrupule les oublier.

Le clapet anti-retour est certainement l’un des points essentiels à savoir si vous envisagez d’acheter une maison avec un sous-sol fini ou inachevé, ou lors de la construction d’un nouveau: vérifiez qu’ils sont installés sur les drains et correctement installés. Et oui, ils fonctionnement à sens unique, et il est arrivé qu’après les avoir déterrés dans le passé de découvrir qu’ils avaient été installés à l’envers!


Prévoir l’inondation malgré tout

La chose la plus importante à retenir lors de la construction, de la rénovation et de la finition des sous-sols, c’est qu’ils ne sont pas et ne pourront jamais être complètement imperméables. Les chances sont fortes pour qu’à un moment donné, l’eau gagnera et inondera votre sous-sol, du moins à un certain degré.

Une analogie à ce sujet, que nous devons au professeur John Straube de l’Université de Waterloo, peut vous aider à accepter cette défaite gracieusement: un sous-marin à missiles nucléaires balistiques de type Trident, d’une valeur d’environ 3 milliards de dollars, est l’une des machines les plus sophistiquées et coûteuses jamais réalisées. Malgré des fonds illimités et un accès aux technologies les plus avancées, les infiltrations d’eau n’y sont pas complètement évitables, il contient donc une pompe pour l’extraction. Conclusion: il n’est pas réellement possible de construire quelque chose sans fuites. L’important est donc de faire en sorte que les matériaux puissent sécher lorsqu’ils sont mouillés.

Nous parlons régulièrement de l’approche « ceinture et bretelles » dans de nombreux domaines de la construction, qui consiste à avoir un plan de secours pour ne pas vous retrouver avec votre pantalon autour des chevilles. L’eau suit le chemin de la moindre résistance, et dans la bataille sans fin entre elle et les sous-sols, rappelez-vous que l’eau n’aura jamais tort sur la façon la plus simple de se rendre d’un endroit à un autre. Mais nous le serons souvent.


Comment empêcher les dégâts?

Les sous-sols résidentiels devraient toujours intégrer de bonnes stratégies de drainage des fondations, des pompes de puisard, des membranes imperméables extérieures sur les fondations, un matériel imperméable sur ou sous la dalle, et des murs intérieurs qui peuvent sécher. Toutes ces solutions peuvent être appliquées lors d’une rénovation complète du sous-sol, qui comprend l’excavation pour appliquer l’imperméabilisation et l’isolation des fondations.

C’est aussi une excellente idée de vérifier autour des portes et des fenêtres du sous-sol pour s’assurer que les drains sont présents et dégagés, ceux-ci étant souvent bloqués par la chute des feuilles d’automne, ou par quelque chose d’aussi simple qu’un sac en plastique qui souffle sur la grille. Vérifiez également les égouts pluviaux, souvent bloqués par des feuilles, des aiguilles de pin et des balles de tennis ou des rondelles de hockey!

Ensuite, il est important d’éloigner l’eau des fondations. Lors de la conception d’un jardin, assurez-vous que le terrain est nivelé en pente négative en s’éloignant de la maison, loin des escaliers et des puits de fenêtre, et que le niveau du sol ou le paillage ne grimpe pas en hauteur et ne dépasse pas le dessus des membranes sur les murs du sous-sol, introduisant l’humidité directement dans le béton ou la CMU.

C’est toujours une bonne idée de choisir des pavés perméables et des surfaces dures dans les jardins pour éviter de créer de petites rivières de ruissellement chaque fois qu’il pleut ou dégèle. L’action capillaire dans la maçonnerie signifie généralement que les murs seront humides jusqu’à 36″ au-dessus du niveau de pénétration d’eau. La première étape pour prévenir les inondations du sous-sol est donc de diriger l’excès d’eau loin de votre maison. Assurez-vous que vos gouttières et l’aménagement paysager font partie de la solution, pas du problème. Assurez-vous que toute la neige qui fond sur votre toit, votre pelouse et votre allée est dirigée loin de votre sous-sol, et non pas vers lui.

Après avoir vérifié tout cela et empêché l’eau de dégel printanier soudaine et excessive d’arriver dans votre sous-sol, la façon la plus simple et la moins chère de prévenir les inondations est d’utiliser une pompe de puisard, adaptée à vos besoins et (bien sûr) opérationnelle.

Avant d’aller plus loin, nous vous suggérons le visionnement de ces deux vidéos produites par Écohabitation

Les extensions de descente de gouttière empêchent les inondations du sous-sol en éloignant l’eau de la base des murs.


 Indispensable dans tous les cas: la pompe de puisard

Une pompe à puisard est installée dans un puisard, qui se trouve généralement dans un endroit à l’écart au sous-sol, comme la salle mécanique. Dans le puisard se trouve un bassin d’environ 2 pieds de diamètre avec des trous sur les côtés. Lorsque la nappe phréatique monte, l’eau s’écoule dans le puisard, puis est pompée et drainée loin des fondations.

La pompe elle-même a un flotteur, similaire à celui que l’on retrouve dans la cuvette des toilettes. Au fur et à mesure que le niveau de l’eau monte, le flotteur monte avec lui et déclenche éventuellement un interrupteur et active la pompe. Une fois que le niveau d’eau baisse et laisse le flotteur baisser également, la pompe s’arrête.

Dans certaines maisons où les nappes phréatiques sont élevées, ou celles qui peuvent être construites à proximité de sources naturelles, la pompe pourrait fonctionner régulièrement tout au long de l’année, tandis que dans d’autres maisons situées dans des endroits plus secs, elle ne peut fonctionner que lors d’événements météorologiques extrêmes, ou même jamais. Ces détails sont importants lors de la conception: assurez-vous d’avoir un clapet anti-retour fonctionnel sur le tuyau de sortie pour empêcher l’eau de s’écouler dans le sous-sol par cette voie, et mieux encore, assurez-vous que le tuyau de sortie pénètre dans les drains extérieurs, loin de la maison, en dessous de la ligne de gel.

Même si vous pensez habiter dans une zone sûre, il est tout de même important d’avoir une pompe de puisard au sous-sol. Surtout compte tenu de l’augmentation des événements météorologiques extrêmes due aux changements climatiques. Et très franchement, il est peu probable de trouver un propriétaire mentionnant qu’il « aurait aimé ne pas avoir installé de pompe de puisard ».

Ces mesures ne sont vraiment pas dispendieuses si l’on considère la sécurité et la tranquillité d’esprit qu’elles apportent si on pense à nos finitions, meubles et biens coûteux au sous-sol qui pourraient être perdus ou endommagés par les inondations. Une réclamation d’assurance peut vous donner une valeur marchande pour votre canapé et votre téléviseur à écran plat, mais elle ne sera pas proche de la valeur réelle des souvenirs de famille endommagés ou de votre album Fleetwood Mac signé par Mick lui-même.


Comment savoir si la pompe à puisard fonctionne correctement?

Les pompes de puisard aspirent parfois des débris, qui peuvent boucher des parties du système. L’interrupteur peut aussi mal fonctionner. Il convient donc de les vérifier régulièrement.

Pour voir si votre pompe fonctionne correctement, versez lentement de l’eau dans le puisard jusqu’à ce que le flotteur active l’interrupteur et que la pompe vide le bassin. L’objectif est d’introduire de l’eau sans toucher l’interrupteur à flotteur car cela pourrait l’endommager ou provoquer un dysfonctionnement.

Nous préférons toujours utiliser de l’eau plutôt que de simplement actionner manuellement l’interrupteur, car les commutateurs peuvent parfois devenir collants.

Les règles d’or lors de la vérification des pompes, y compris la pompe dans un bassin de puisard, sont les suivantes:

  • Soyez toujours accompagné d’un ami. L’électricité, l’eau et les drains sont une combinaison risquée. La sécurité d’abord!
  • Portez toujours l’équipement de protection approprié, en particulier des gants et des lunettes.
  • Utilisez des coussinets ou un coussin pour vous agenouiller
  • Ne fumez pas. Les sous-sols, les puisards et les drains peuvent contenir des gaz explosifs.
  • Si la pompe ne fonctionne pas, débranchez l’électricité avant d’essayer de comprendre pourquoi.

Ce qui nous mène à la question des alarmes de niveau d’eau élevé pour les pompes de puisard. 


 Devrais-je me procurer une alarme de niveau d’eau élevé pour la pompe du puisard?

Une alarme pour la pompe à puisard qui signale un niveau d’eau élevé est un atout précieux et abordable. Elle pourrait vous alerter d’un problème qu’il sera possible de résoudre facilement et à temps pour éviter une éventuelle inondation de sous-sol. Il existe sur le marché de nombreuses technologies domotiques intelligentes sur le marché ; recevoir un avis de fuite d’un téléphone intelligent est inestimable. La seule chose que nous recommandons est d’opter pour une alarme de marque reconnue qui vous avertit d’un niveau d’eau élevé, et si possible avec une batterie de secours. Vous serez ainsi doublement sûr que la fois où vous aurez besoin de l’alarme pour vous faire savoir que l’eau monte, elle sera opérationnelle.

Être réveillé au son d’une alarme de pompe de puisard peut ne pas être agréable au moment où cela se produit, mais cela bat certainement l’alternative, soit passer des semaines à pomper, nettoyer, faire des réparations et payer sa franchise d’assurance…


Pourquoi une pompe de puisard cesse de fonctionner?

La raison la plus courante pour laquelle une pompe de puisard ne parviendrait pas à pomper: une panne de courant. Malheureusement, on a souvent besoin d’une pompe de puisard lors d’événements météorologiques extrêmes avec de fortes précipitations, qui sont également un moment commun pour connaître des pannes de courant…

Une autre cause peut être une prise défectueuse, et parfois c’est simplement que quelqu’un l’a débranchée et a oublié de la rebrancher.

En dehors du manque de puissance pour fonctionner, les composantes de la pompe peuvent tomber en panne. Le moteur peut griller, d’autres fois, le moteur peut fonctionner correctement, mais il arrête de pomper de l’eau en raison d’un blocage ou de la chute d’une pièce dans le moteur (histoire vraie).

Il est aussi important de dimensionner correctement les pompes selon la charge. Si vous avez un débit d’eau régulier, une pompe trop petite ou un interrupteur à flotteur mal réglé pourrait faire fonctionner les pompes en continu et entraîner un épuisement précoce. Tant que votre pompe de puisard n’est pas surchargée, vous pouvez raisonnablement vous attendre à ce qu’elle dure environ 10 ans.


Dois-je acheter une batterie de pompe de puisard?

La réponse dépend principalement de votre emplacement et du risque d’inondation, mais aussi de votre budget, de la finition de votre sous-sol et de votre niveau de confort.

Si votre sous-sol n’est pas fini, ne risque pas d’être inondé et que votre pompe de puisard est rarement activée, une batterie de secours n’est peut-être pas quelque chose dans laquelle vous souhaitez investir. Si la nappe phréatique aux alentours de votre maison est haute et que votre la pompe de puisard fonctionne régulièrement indépendamment de la pluie, c’est ce que nous appellerions une situation à haut risque, digne d’une batterie de secours, d’une configuration « double pompe » et d’une alarme, au cas où. N’oubliez pas : ceinture ET bretelles pour ceux à haut risque de voir leur pantalon tomber!

Une batterie de pompe de puisard reste chargée jusqu’à ce qu’elle soit nécessaire, et vous n’en aurez peut-être jamais réellement besoin. Mais comme la pompe de puisard elle-même et les alarmes de niveau d’eau en option, il s’agit d’une police d’assurance. Encore mieux si vous n’avez jamais besoin de l’utiliser, mais si vous n’avez pas de batterie lorsque vous en avez besoin, vous en aurez certainement envie.

Si vous avez une cave digne de l’homme moderne, avec des milliers de dollars d’équipement de cinéma maison et de divertissement, un bar entièrement rempli de whisky rare, une table de billard en ardoise, une table de ping-pong et un baby-foot:

  1. Où est notre invitation? (Pour après « distanciation sociale » bien sûr)
  2. Vous devriez probablement investir dans la pompe de puisard ultime du sous-sol, la surveillance et le système de sauvegarde de la batterie

Il vous faut une double pompe de puisard et une batterie: ceinture et bretelles !


Dimensionner une batterie pour la pompe de puisard

Si vous avez déjà une pompe de puisard dans votre maison et que vous envisagez une batterie pour plus de tranquillité d’esprit, profitez de la prochaine occasion pour surveiller la fréquence à laquelle elle s’éteint. Cela peut être pendant une grosse tempête ou une chaude journée de printemps propice à la fonte des neiges. Suivez l’heure à laquelle la pompe est activée: avec ces informations ainsi que la taille de la pompe elle-même, vous aurez alors une idée du type de demande d’énergie dont votre pompe aura besoin. Les caractéristiques électriques des pompes doivent également figurer sur les fiches techniques des fabricants.

Il n’y a aucun moyen d’anticiper les pluies les plus importantes ou la durée d’une coupure de courant, donc tout cela est au mieux une supposition. Pour une véritable durabilité et résilience de la maison, avoir un générateur (ou savoir qui en a un que vous pouvez emprunter) est une excellente source de sécurité. Une petite génératrice peut être utilisée par intermittence pour charger les téléphones et les ordinateurs, refroidir les réfrigérateurs et les congélateurs, mais aussi pour faire fonctionner une pompe à puisard, si nécessaire.

Lorsque vous comparez les batteries de pompe de puisard en ligne, la principale différence à considérer est la durée de vie de la batterie. Elle sera évaluée en GPH (gallons par heure), et variera selon la quantité d’eau qu’elle peut éliminer et du nombre d’heures qu’elle peut fonctionner. Vous paierez plus cher pour une batterie plus grosse avec un meilleur chargeur, ce qui augmentera ses chances de durer lors d’une panne de courant.

Source : Écohabitation Mike Reynolds et Bob Pierson, traduit par Écohabitation

Les programmes de subvention en Habitation.

Stéphane Dahan - Vendre sa maison et acheter une maison

Que ce soit votre premier achat immobilier ou non, un coup de pouce financier s’avère toujours le bienvenu. Tour d’horizon des principaux programmes d’aide financière et d’accès à la propriété.


L’INCITATIF À L’ACHAT D’UNE PREMIÈRE PROPRIÉTÉ

Ce programme fédéral vient en aide aux acheteurs d’une première habitation. Si vous répondez aux critères d’admissibilité, vous pouvez obtenir du gouvernement canadien un prêt hypothécaire avec participation de 5 ou 10 % du prix d’achat d’une propriété neuve (5 % dans le cas d’une maison existante, mobile ou usinée). Ce montant est appliqué à la mise de fonds et vous permet ainsi de réduire vos mensualités hypothécaires. 

Vous devez toutefois rembourser le même pourcentage de la valeur de la propriété après 25 ans ou lorsque vous la vendez, selon la première éventualité. 


LE RÉGIME D’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ

Mieux connu sous l’acronyme RAP, ce programme fédéral vous permet de retirer des fonds de vos régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) pour acheter ou construire une habitation. Si vous remplissez les conditions d’admissibilité, vous pouvez retirer jusqu’à 35 000 $ de vos REER et utiliser cet argent comme mise de fonds. 

Vous avez ensuite 15 ans pour rembourser les montants retranchés de vos REER. Vous devez cependant commencer à le faire dans la deuxième année suivant le retrait des fonds. 


LE REMBOURSEMENT DE LA TPS POUR LES HABITATIONS NEUVES

Si vous achetez une habitation neuve ou bâtissez votre maison, vous pourriez avoir droit à un remboursement d’une partie de la TPS liée à la construction de l’immeuble et à l’achat du terrain. Vous avez jusqu’à deux ans après la date de transfert de la propriété pour faire la demande de remboursement. 

La TPS doit avoir été payée avant la date à laquelle vous présentez votre demande. 


LES CRÉDITS D’IMPÔT POUR L’ACHAT D’UNE HABITATION

Au fédéral et au provincial, vous pouvez demander un crédit d’impôt non remboursable pour l’achat d’une résidence admissible que vous avez acquise dans l’année. Dans les deux cas, le montant maximal qui peut être demandé est de 750 $. Vous pouvez le réclamer pour une première maison ou si vous n’avez pas été propriétaire ou copropriétaire d’une résidence au cours des quatre dernières années. 

La plupart des habitations sont admissibles, et il doit s’agir de votre résidence principale. 


LE PROGRAMME NOVOCLIMAT 

Si vous achetez une maison neuve homologuée Novoclimat, vous pouvez recevoir une aide financière de 2 000 $ de Transition énergétique Québec (TEQ). De plus, s’il s’agit de votre première habitation, une aide additionnelle de 2 000 $ vous sera accordée, ce qui porte le montant total à 4 000 $. 

Sachez également que des rabais sur les taux hypothécaires sont offerts par certaines institutions financières pour des maisons écoénergétiques. 


LE PROGRAMME MAISON ÉCOLO 

La Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) propose un remboursement partiel du coût de l’assurance hypothécaire à l’achat ou à la construction d’une habitation écoénergétique. Selon l’homologation de votre propriété (R-2000, Built GreenMC, ENERGY STAR®, LEED Canada, Novoclimat, etc.), le remboursement sera de 15 ou 25 % de la prime d’assurance, dépendamment du niveau d’efficacité énergétique de l’habitation. 


LES PROGRAMMES MUNICIPAUX

Plusieurs municipalités québécoises offrent des programmes d’aide financière et d’accès à la propriété. Ces programmes sont nombreux : crédit d’achat, prêt sans intérêt, remboursement des droits de mutation immobilière, crédit de taxes foncières, incitatif à l’achat d’une maison écoénergétique, etc. La Ville de Montréal, par exemple, propose un programme d’appui à l’acquisition résidentielle. 

Vérifiez auprès des autorités de votre municipalité pour savoir si vous pouvez profiter d’une aide financière. Cela peut vraiment valoir la peine.

Source : La presse du 04 Avril 2020