Ce qu’il faut savoir au sujet de la quittance lors de la vente de votre propriété

Stéphane Dahan - Courtier hypothécaire et courtier immobilier à Montréal. Vendre sa maison et acheter sa maison.

Faites-vous partie de ceux qui afficheront bientôt la pancarte « VENDU » devant votre propriété ?

Si oui, assurez-vous d’ajouter les frais et honoraires de quittance à votre budget. C’est quoi, une quittance ?Une quittance, c’est un acte par lequel une personne à qui vous deviez de l’argent confirme que votre dette est remboursée en totalité. 

En immobilier, cela implique que votre prêteur libère votre propriété. Il renonce à la prendre en garantie et à la vendre advenant un défaut de paiement. Le prêteur est souvent votre institution financière.Obtenir une quittance est le seul moyen de garantir à votre acheteur que sa nouvelle propriété ne sera pas saisie pour payer vos dettes. 

Qui est responsable de l’obtenir ?Les promesses d’achat prévoient généralement que le vendeur est responsable d’obtenir la quittance auprès de votre prêteur. Il doit payer les frais et honoraires qui y sont liés, qui représentent généralement plusieurs centaines de dollars. Même si c’est vous qui payez pour obtenir la quittance, c’est votre acheteur qui choisit le notaire qui fera l’acte de vente, l’hypothèque et votre quittance.Comment obtenir votre quittance ?

Pour obtenir une quittance, le notaire effectue plusieurs étapes : Il obtient le solde de vos prêts hypothécaires auprès du prêteur. Il obtient du prêteur un engagement écrit à signer l’acte de quittance lorsqu’il recevra les dernières sommes dues. Il soumet un projet d’acte de quittance au prêteur une fois que tout est complètement remboursé. Il fait signer l’acte par un représentant autorisé du prêteur. Il fait attester la signature de l’acte par un officiel. Il publie l’acte de quittance au registre foncier pour indiquer à tous que votre hypothèque est inactive. De votre côté, vous n’avez rien à faire d’autre que de confier le mandat au notaire.

À retenir : même si c’est l’acheteur qui paie Faites-vous partie de ceux qui afficheront bientôt la pancarte « VENDU » devant votre propriété ?Si oui, assurez-vous d’ajouter les frais et honoraires de quittance à votre budget. C’est quoi, une quittance ?Une quittance, c’est un acte par lequel une personne à qui vous deviez de l’argent confirme que votre dette est remboursée en totalité.

 En immobilier, cela implique que votre prêteur libère votre propriété. Il renonce à la prendre en garantie et à la vendre advenant un défaut de paiement. Le prêteur est souvent votre institution financière.Obtenir une quittance est le seul moyen de garantir à votre acheteur que sa nouvelle propriété ne sera pas saisie pour payer vos dettes. Qui est responsable de l’obtenir ?Les promesses d’achat prévoient généralement que le vendeur est responsable d’obtenir la quittance auprès de votre prêteur. Il doit payer les frais et honoraires qui y sont liés, qui représentent généralement plusieurs centaines de dollars.

 Même si c’est vous qui payez pour obtenir la quittance, c’est votre acheteur qui choisit le notaire qui fera l’acte de vente, l’hypothèque et votre quittance.Comment obtenir votre quittance ?Pour obtenir une quittance, le notaire effectue plusieurs étapes : Il obtient le solde de vos prêts hypothécaires auprès du prêteur. Il obtient du prêteur un engagement écrit à signer l’acte de quittance lorsqu’il recevra les dernières sommes dues. Il soumet un projet d’acte de quittance au prêteur une fois que tout est complètement remboursé. Il fait signer l’acte par un représentant autorisé du prêteur. Il fait attester la signature de l’acte par un officiel. Il publie l’acte de quittance au registre foncier pour indiquer à tous que votre hypothèque est inactive. De votre côté, vous n’avez rien à faire d’autre que de confier le mandat au notaire.À retenir : même si c’est l’acheteur qle notaire pour l’acte de vente, vous devrez prévoir des sommes à payer pour obtenir votre quittance.

Source: Éducaloi

Un prêteur virtuel pour votre hypothèque, une bonne idée?

Stéphane Dahan - Vendre et acheter une maison, un condo ?

Dans le marché du prêt hypothécaire, les grandes banques canadiennes, qui ont pignon sur rue, sont concurrencées par les prêteurs dits « virtuels ». 

Certains de ces prêteurs virtuels se spécialisent dans les prêts hypothécaires et offrent les mêmes services que la banque située au coin de la rue, à une différence près : il n’y a pas de succursale, puisque tout se fait par téléphone et par internet. 

 

Au Canada, il y a par exemple la Financière First National, MCAP, Paradigm Quest et MERIX Financial, pour ne nommer que ceux-ci. 

Auriez-vous peur d’emprunter de l’argent à ces institutions financières ? En fait, il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur, puisque les prêteurs virtuels sont régis par la Loi sur les banques, la même qui régit les grandes banques canadiennes. De plus, le processus est le même que pour demander un prêt à la banque située au coin de votre rue, à l’exception que tout se fait en virtuel et par l’entremise d’un courtier hypothécaire.  

Pour décider d’opter ou non pour un prêteur hypothécaire virtuel, il faut considérer les avantages et les inconvénients. 


Les avantages

Moins de frais : Les prêteurs virtuels ont moins de coûts fixes et peuvent par conséquent baisser leurs frais. Parfois, les taux sont plus avantageux. Mais attention, ce n’est pas systématiquement le cas. 

Moins de sollicitation pour d’autres produits : Les prêteurs qui se spécialisent en prêt hypothécaire et qui n’ont rien d’autre à vendre ne vous achaleront pas pour vous vendre d’autres produits, tels un compte d’épargne, une marge de crédit ou une carte de crédit.


Les désavantages 

L’éventail de produits est limité : Vous n’aurez peut-être pas accès à une marge de crédit hypothécaire.

Impossible de payer en liquide : Manipulez-vous souvent des billets de banque ? Si vous envisagez de faire affaire avec un prêteur virtuel, sachez qu’il ne sera pas possible de passer au comptoir afin de faire un versement anticipé en argent liquide. 

 

Plus difficile de centraliser vos finances : Certaines personnes préfèrent centraliser dans la même institution leur hypothèque, leurs placements et leurs comptes de banque. Mais est-ce vraiment une bonne idée de tout centraliser ?
En décentralisant, vous pourriez aller chercher de meilleures offres à droite et à gauche. 

En bref, pour décider ou non d’opter pour un prêteur hypothécaire virtuel, il ne faut pas s’arrêter au taux d’intérêt. Il faut considérer les autres conditions d’emprunt. C’est un peu comme à l’achat de votre maison ; vous n’irez pas acheter la moins chère simplement parce que c’est la moins chère, puisque vous pourriez vous retrouver avec quelques petites surprises…


 
Conseils  

Peu importe avec qui vous faites affaire pour votre hypothèque, prenez le temps de lire les petits caractères sur votre contrat.  

Pour trouver un prêteur hypothécaire virtuel, vous pouvez utiliser un comparateur de taux en ligne ou encore faire directement appel à un courtier hypothécaire certifié. Vous pouvez valider son droit de pratique en vérifiant sur le site web de l’Autorité des marchés financiers (AMF).  

Tout se négocie, même les conditions de votre prêt hypothécaire. Peu importe le prêteur avec qui vous faites affaire, n’hésitez pas à négocier, autant avec la banque virtuelle qu’avec celle qui a pignon sur rue.  

 

 Source : Ghislain Larochelle | Journal de Montréal 

Des rénovations pour augmenter la valeur de votre maison.

Stéphane Dahan - Vendre sa maison et acheter une maison

Avec l’été, les vacances et le confinement, vous avez peut-être un peu plus de temps pour réaliser certains travaux extérieurs susceptibles d’augmenter la valeur de votre maison.

Si votre objectif est d’augmenter la valeur de revente de votre maison, ou encore de raccourcir le délai de vente, vous devez cibler les attentes des acheteurs potentiels. 

L’astuce est de créer un « effet wow » et d’éliminer le plus de tracas possible.

La première impression est très importante. De manière consciente ou inconsciente, c’est au cours des 60 premières secondes de la visite qu’un acheteur potentiel prend la décision d’acheter ou non une maison. 

L’extérieur de votre demeure tient donc un rôle de premier plan dans l’atteinte de cet objectif.


Le meilleur retour sur investissement

Nul besoin de dépenser une fortune pour produire cet effet wow. 

Le simple fait de peinturer permet de rafraîchir certaines parties de la maison, tout en envoyant le signal que votre propriété est bien entretenue. Vous pouvez peinturer votre balcon, vos volets, la clôture, et même le patio. En plus d’être très abordable, la peinture procure un retour sur investissement qui peut aller jusqu’à 100 %. (Pour 100 $ investis, vous récupérez 200 $ de valeur.)

Pensez aussi à remplacer la porte d’entrée ou encore la porte de garage. Il s’agit là d’une rénovation stratégique, puisque c’est probablement le premier élément sur lequel se poseront les yeux de votre éventuel acheteur.

Des travaux de réfection de votre patio ou de votre terrassement aideront l’acheteur à s’imaginer vivre dans votre maison. Aussi, bien envoyer le signal que d’acheter votre demeure, c’est d’acheter une qualité de vie. De plus, si le bois de votre patio commence à pourrir et que la peinture s’écaille, c’est un signe évident que vous n’entretenez pas. En voyant cela, d’éventuels acheteurs se demanderont probablement quelles autres parties de votre maison vous n’avez pas entretenues.


Discerner le « payant » du « nécessaire »

Dans l’ordre logique des choses, certaines rénovations incontournables devraient être envisagées avant d’entreprendre les rénovations dites plus « tape-à-l’œil ». Il faut donc prioriser les travaux, selon les limites de votre budget.

Si votre toiture est très proche d’atteindre sa fin de vie et que votre budget est limité, mieux vaut prioriser sa réfection avant d’investir dans d’autres travaux esthétiques moins urgents, par exemple le terrassement de votre jardin. La réfection d’une toiture procure un retour sur investissement pouvant aller jusqu’à 80 %.

Il en est de même pour la façade, les balcons, les portes puis les fenêtres. Si des lézardes apparaissent dans la brique ou dans la fondation, si la brique éclate ou si de la buée se forme dans vos vitres, priorisez ces travaux. 

 

Rénovations moins payantes

Ce ne sont pas toutes les rénovations extérieures qui procurent un bon retour sur investissement. Par exemple, l’installation d’une clôture ainsi que le pavage de votre allée de garage procurent un retour sur investissement qui ne dépasse pas 50 %. Et dans les cas d’une piscine, le retour sur investissement ne dépassera pas 40 %. Même que dans certains cas, cela pourrait avoir comme effet de repousser d’éventuels acheteurs qui ne souhaitent pas s’occuper d’une piscine.

Lorsque vous rénoverez, il vaut donc mieux envoyer le message suivant à l’acheteur potentiel: « ma maison ne vous causera aucun souci et il fait bon y vivre ! »


Conseils

  • Attention à ne pas entreprendre des rénovations trop dispendieuses pour la valeur de votre maison. 
  • Vous vous demandez si vous devriez rénover vous-même. Dans le doute, n’hésitez pas à embaucher un entrepreneur. Vous réduirez ainsi les risques de commettre de coûteuses erreurs.  
  • Conservez toutes vos factures et organisez le tout dans un dossier. Vous pourrez transmettre le dossier à un éventuel acheteur qui, en cas de pépin, pourra s’adresser à l’entrepreneur concerné.  
  • Tous problèmes que vous décidez de ne pas corriger et dont vous connaissez l’existence devront être inscrits dans votre déclaration du vendeur lors de la revente. 

Source : Ghislain Larochelle | Journal de Montréal 

Vendeurs, arrêtez d’attendre et mettez votre maison en vente.

Stéphane Dahan - Vendre sa maison et acheter une maison

Par peur de ne pas trouver d’acheteurs et de vendre à perte, la pandémie vous a-t-elle poussé à reporter la vente de votre maison ? Les acheteurs de maisons ne boudent pas nécessairement le marché immobilier. Le problème est plutôt que de plus en plus d’acheteurs ne trouvent plus de maisons à acheter, puisque leur nombre a beaucoup diminué depuis l’arrivée du coronavirus. 

Il y a un an, au mois d’avril 2019, le marché québécois des maisons comptait 41 221 inscriptions en attente de trouver preneur. Un an plus tard, au mois d’avril 2020, ce nombre avait fortement diminué. Selon les statistiques fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il y avait 30 608 maisons en vente le mois dernier. Cela représente une baisse de 26 % du nombre d’inscriptions par rapport à l’année dernière. 


Les prix en hausse

Normalement, en temps de crise, la quantité d’inscriptions est élevée, le nombre de reprises bancaires augmente et la demande diminue. 

Sur papier, il y a présentement moins de maisons à vendre. Le mois dernier, le nombre de transactions a également baissé de 61 % par rapport à l’année dernière. 

Mais sur le terrain, les acheteurs n’ont pas nécessairement disparu. C’est ce que constate le courtier immobilier Francis Lavoie, qui est actif dans la grande région de Montréal. Depuis le début de la crise de la COVID-19, il constate qu’environ une quarantaine d’acheteurs supplémentaires le contactent toutes les semaines pour acheter une maison. Toutefois, il note que ces acheteurs doivent composer avec un marché présentant une offre inhabituellement faible. Plusieurs attendent qu’il y ait un plus d’inscriptions pour trouver la maison de leur rêve. 

Quoi qu’il en soit, le contexte actuel pour vendre une maison n’est peut-être pas aussi défavorable qu’on pourrait le penser, mais cela dépend de votre région. Dans la région de Montréal, par rapport au mois d’avril 2019, les prix des maisons unifamiliales affichaient une croissance de 9 % le mois dernier. Mais pour l’ensemble du Québec, la croissance a été moindre, à seulement 1 %.


LES OPTIONS POUR LA MISE EN MARCHÉ

Contacter un courtier immobilier

Un courtier pourra vous aider à déterminer la valeur de votre maison, puis à la mettre en vente. Notez que depuis le 11 mai dernier, les visites de maisons sont à nouveau permises. Toutefois, une grande partie du travail du courtier continue de se faire à distance, par des moyens virtuels. 


Vendre par vous-même

Vendre par vous-même est bien possible, mais vous n’avez pas le soutien ni le coaching d’un professionnel. De plus, cela demande plus de temps et de démarches de votre part. 

 

Conseils

  •  Pandémie ou pas, il y aura toujours quelques maisons plus difficiles à vendre qui traîneront longtemps sur les sites internet de vente. C’est notamment le cas des maisons affichées à un prix trop élevé, ou celles présentant plusieurs problèmes qui ont pour effet de faire fuir les acheteurs.     
  • Si, à cause du coronavirus, vous avez décidé d’attendre pour vendre votre maison, je vous recommande de ne plus hésiter et de passer à l’action. Les acheteurs sont au rendez-vous, surtout dans la grande région de Montréal.     
  • Si vous recevez une offre et que le prix de l’offre d’achat ne vous convient pas, vous demeurez toujours libre de refuser cette offre, et vous tentez votre chance pour vendre votre maison. Qui sait, il y a peut-être quelqu’un qui cherche une maison comme la vôtre…    

Source : Ghislain Larochelle | Journal de Montréal

Prix au Pieds carrés des condos a Montréal.

Stéphane Dahan - Vendre sa maison et acheter une maison

Les reventes de copropriétés se sont accélérés depuis quelques années ce qui a favorisé la croissance des prix. En 2019, 15 866 copropriétés ont été acquises sur l’île de Montréal selon les données colligées par JLR, société d’Equifax, à partir du Registre foncier du Québec. De ce nombre, près de 11 500 étaient des reventes, les autres étant de nouvelles unités sur le marché. Les reventes sont 6% plus nombreuses qu’en 2018. Seules les reventes sont considérées dans l’analyse qui suit, les propriétés neuves sont exclues.

La forte demande a fait augmenter le nombre de transactions de telle sorte qu’une diminution des unités disponibles s’est observée sur le marché ; une conjoncture qui a mené à une croissance des prix.

Le prix médian au pied carré des copropriétés revendues dans l’agglomération de Montréal a grimpé de 8% pour atteindre 381$. Par rapport à 2016, la hausse du prix médian au pied carré atteint 20%.


Évolution du prix médian au pied carré – île de Montréal

Prix par secteur

Plus on s’approche du centre-ville, plus le prix au pied carré tend à être élevé, car la demande y est forte et le territoire limité.

Une croissance exceptionnelle de 15% du prix au pi2 à Sud-Ouest a permis à celui-ci d’atteindre le sommet du classement des villes ou arrondissements de l’île les plus chers avec un prix de 539$/pi2 en 2019. La popularité du secteur et le jeune âge de plusieurs copropriétés sont deux raisons favorisant des prix élevés dans ce secteur. Ces facteurs ont donc aidé à propulser le Sud-Ouest en haut du classement.

Westmount, anciennement au sommet, passe ainsi au 2e rang avec un prix de 515 $/pi2. Malgré tout, le prix total demeure plus élevé à Westmount, car les copropriétés qui s’y trouvent sont en moyenne beaucoup plus grande que celles situées à Sud-Ouest. Ville-Marie et Mont-Royal complètent le quatuor des secteurs affichant des prix de plus de 500$ le pi2.

À l’opposé, Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles continue de situer en queue de peloton avec un prix au pi2 des copropriétés de 192$. Cela en fait l’arrondissement le plus abordable et le seul avec un prix inférieur à 200$/pi2. L’écart entre cet arrondissement et les autres secteurs s’est accru au cours des dernières années puisque le prix au pi2 a crû de seulement 1% entre 2014 et 2019 sur ce territoire alors que le gain médian a été de 25% pour la même période dans l’ensemble de l’île. Les autres plus faibles gains sur 5 ans ont été notés à Montréal-Nord (+4%) et à Anjou (+6%). Ces deux arrondissements font d’ailleurs partie des quatre territoires les moins chers de l’île selon notre classement. En bref, l’écart entre les quartiers moins chers et les secteurs les plus coûteux de l’île s’est généralement agrandi dans les dernières années.


À surveiller

Après une excellente année 2019 en termes de croissances de prix, l’année 2020 commençait également en force et la pression sur les prix était forte avec des ventes nombreuses et une quantité d’unités disponibles sur le marché toujours plus restreint. La situation a toutefois changé rapidement avec l’arrivée de la pandémie.

Les acheteurs comme les vendeurs se font maintenant peu nombreux. Du côté de l’offre, peu de vendeurs potentiels affichent leur propriété sur le marché afin d’éviter les visites et plusieurs nouveaux projets seront livrés plus tard que prévu étant donnée les retards sur les chantiers causés par les fermetures de ceux-ci.

En ce qui concerne la demande de copropriété, les incertitudes économiques et les pertes d’emplois ont pu écarter plusieurs acquéreurs potentiels. Néanmoins, à court terme, quelques acheteurs motivés pourraient toujours être présents s’ils doivent, par exemple, trouver un logement avant le 1er juillet.

D’ailleurs, depuis le 20 avril 2020, le Gouvernement autorise, sous certaines conditions, les visites de logements pour les transactions immobilières prioritaires afin de permettre aux ménages de se reloger avant le 31 juillet. Néanmoins, le marché continuera de tourner au ralenti et le nombre de ventes va chuter. Cela pourrait toutefois prendre quelque temps avant de s’observer dans les transactions publiées au Registre foncier, car plusieurs promesses d’achat sont signées des semaines voir des mois avant la prise de possession.

L’impact sur les prix, quant à lui, pourrait être plus tardif, car ceux-ci s’ajustent moins rapidement aux variations de l’offre et de la demande. La trajectoire dépendra également de la capacité à l’économie de reprendre tout en maintenant un niveau de contagion de la Covid-19 faible.

Article : Les affaires Source JlR- Fontaine

Petit auto-diagnostic de sa copropriété.

Stéphane Dahan - Courtier hypothécaire et courtier immobilier à Montréal pour vendre sa maison, son condo ou son Plex.

Votre copropriété ou celle d’un logement que vous lorgnez est-elle suffisamment bien gérée pour faire face à des imprévus ou des sinistres ? Certaines situations peuvent mal tourner en cas de mauvaises pratiques du syndicat de copropriété, d’autant plus qu’il faut se mettre au diapason de la loi 16, dont de nombreuses dispositions sont déjà en vigueur depuis le 10 janvier dernier. Bruno Bourdelin, avocat expert en la matière, nous propose de passer au crible des éléments qui peuvent constituer autant de lanternes rouges, aussi bien pour un copropriétaire que pour un acheteur éventuel.

Source : Sylvain Sarrazin, La Presse